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 RUSTY ❖ There are certain RULES that one must abide by in order to successfully survive a horror movie. For instance, number one: you can never have sex.

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Rusty Underwood
❖ BRO BEFORE HOES
Rusty Underwood

MESSAGES : 154
A NY DEPUIS : 28/05/2015
COTÉ SEXE : Je suis puceau, mais osef !

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MessageSujet: RUSTY ❖ There are certain RULES that one must abide by in order to successfully survive a horror movie. For instance, number one: you can never have sex.   RUSTY ❖ There are certain RULES that one must abide by in order to successfully survive a horror movie. For instance, number one: you can never have sex. EmptySam 30 Mai - 6:24


Rusty Underwood
la première fois que j'ai vu une femme nue
j'ai cru que c'était une erreur !
fyesdylanobrien@tumblr - w. allen
-------✰-------


NOM :  Underwood, non mais c'est badass ! Ça ressemble à Underworld ! Je suis la prochaine race de vampire, ça c'est moi qui vous le dit !!  ; PRÉNOM : Rusty, ça n'a rien d'un surnom et franchement j'ai pas la moindre idée d'où ça me vient ! Mais vous pouvez m'appeler Rus'. ; AGE :  Je fais pas trop mon âge, mais je peux vous montrer mes cartes. J'ai bel et bien vingt-quatre ans. ; ORIGINES :  Je suis New-yorkais pure souche. ; STATUT : Je suis alone depuis ma naissance, en gros vous aurez comprit que je suis puceau. Je suis jamais sorti avec une fille, même pas un one night ! En fait, j'ai de la difficulté avec les filles... Et on va se le dire, les mecs c'est pas pour moi ! ; MÉTIER :  J'ai fini mes études à Columbia depuis peu, dans le domaine de la musique. Mais je gagne ma vie comme DJ au Hottie Club. ; TRAITS DE CARACTÈRE : Dans la vie courante, je suis un mec sympa. Je vais facilement vers les autres et le fait que je fasse quelque peu l’idiot facilite énormément l’approche. Ouais, je passe mon temps à faire l’idiot. J’ignore si c’est parce que je tente de caché une forme de timidité ou simplement parce que c’est ainsi, mais je serai toujours le premier à dire une connerie dans un moment de silence. Ma maladresse n’aide pas, ça je peux le concevoir facilement, mais au moins j’utilise celle-ci pour faire sourire les autres. Je préfère cela à une larme. J’aime écouter les problèmes des autres, mais je suis pas de très bon conseil. Enfin, j’essaie de l’être, mais j’ai toujours l’impression de dire de quoi qui n’a pas vraiment de but. Malgré ça, il suffit de me donner un violon ou me mettre derrière mon matos de DJ pour me voir changé. Je suis beaucoup plus sérieux et concentrer. Je m’attarde sur chaque note et j’aime que la musique évoque un passage du moment présent. Mais je me suis jamais vraiment montrer ainsi devant les gens, seule ma best et ma sœur m’ont vraiment vu avec cet air posé et passionné. Sinon, je suis quelqu’un qui m’implique toujours dans ce que je fais, si on me demande une playlist ou n’importe quoi d’autre, je ferai toujours plus. J’aime être serviable et ne pas attendre en retour, mais attention je ne prête pas d’argent. Ça j’en ai besoin pour mon loyer. D’ailleurs, je suis certain que vous vous demandez pourquoi je suis encore puceau. Voilà une facette de ma personnalité qui fait des ravages, non mais de vrai ravage… En fait, quand une fille me plait je deviens aussi évolué qu’un primate, je perds la faculté de parler et j’ai l’air encore plus idiot que d’ordinaire. Moi-même je me désespère, mais j’ai appris à faire avec et maintenant je le vis bien. Un jour peut-être que je me transformerai en mec viril et séducteur… ou pas.  ; ORIENTATION SEXUELLE :  Boobs 4 ever ! Bin quoi ? Chacun ses penchants ! ; AVATAR :  Dylan O'Brien ; PV / SCENARIO OU INVENTE ? :  Semi-inventé ; GROUPE : The Drought ;


Awful Truth
Je ne porte pas des lunettes que pour le style, en fait je suis une vraie taupe. Retirer les moi et je deviendrai aussi aveugle que ce petit animal. J’arrive à distinguer des formes, mais pour être franc je ne pourrais même pas dire si cette silhouette est à deux pas de moi ou dix. C’est un véritable calvaire. Mais au moins, mes verres ne ressemblent pas à des fonds de bouteille ce qui me rend bien heureux. Il m’arrive aussi de porter des lentilles, mais elles m’irritent vite les yeux et me cause de migraine. Certains ont honte de cela, moi je l’assume, je suis puceau. Ce n’est pas vraiment par choix, mais je fais avec. Rien ne m’empêche de mâter un playboy ou un porno de temps en temps. J’essaie tout de même de rester sage quand je vois des filles sexy, mais je manque de tact et je suis un vrai boulet. Ça fini toujours mal. Je ne vis pas sans ma musique, bon je suis un piètre chanteur. Ma voix sonne comme un fond de casserole. Donnez-moi un violon ou tout instrument à corde et je me retrouve à être un vrai prodige. Je sais aussi mixer de la musique, je ne dois pas être si mauvais puisque c’est mon gagne-pain. Je peux passer des journées et des nuits sur un jeu vidéo. Je ne le lâche pas tant que celui-ci n’est pas complété. S’en est presque une obsession, si je ne le finis pas et que je vais me coucher je peux en rêver pendant des semaines. Étonnement, je suis un assez bon cuisinier. Je ne dis pas que je fais le coq-au-vin à la perfection, mais je me débrouille au-delà du macaroni ou de la pizza. En parlant de pizz’ si vous désirez obtenir quelque chose de ma part, il suffit de me prendre une pizza XL hawaïenne avec supplément d’ananas et je vous aimerai jusqu’à la fin de vos jours. Chaque année depuis que j’ai 16 ans, je vais à San Diego pour le comic con. Manquez une seule fois est tout simplement passible de punition. Je me détesterais tellement de manquer ce week-end. Bien entendu, je fais moi-même mes cosplay et je passe un temps fou à les préparer. Donc si quelqu’un les abime, c’est direct la blacklist. Je connais toutes les répliques des plus grands films, en allant de Star Wars à Scarface, passant par Ghostbuster ou simplement Harry Potter. D’ailleurs, je ne lis jamais je préfère de loin voir les films. Même si on me dit que je suis idiot de faire ça ! Quand je suis embarrassé je me passe souvent la main sur la nuque ou bien je me mords la lèvre inférieure ou l’intérieur de la joue. Je ne suis pas très communicatif pour certain truc, mais généralement mes expressions en disent long sur moi. Plus que ce que j’aimerais qu’on sache. Je me considère comme un oiseau de nuit, mais je peux m’endormir sans difficulté n’importe où, à n’importe quel moment. Ma sœur m’a déjà trouvé dans une poubelle derrière chez nous. Allez savoir comment je me suis endormi là ! Starbucks c’est la vie, sans un frappucino avec extra crème fouetté, je vous jure ma journée est complètement gâcher et je peux devenir vraiment un mec chiant sans cela.

PSEUDO/PRENOM : monocle. / Alice ; AGE : 24 ans ; OU AS-TU CONNUS LE FORUM : Justine ♥ ; FREQUENCE DE CONNEXION : Tout les jours ; AUTRE : Je vous aimes !! ♥


Dernière édition par Rusty Underwood le Mar 2 Juin - 9:18, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: RUSTY ❖ There are certain RULES that one must abide by in order to successfully survive a horror movie. For instance, number one: you can never have sex.   RUSTY ❖ There are certain RULES that one must abide by in order to successfully survive a horror movie. For instance, number one: you can never have sex. EmptySam 30 Mai - 6:24

Was It Good for You ?

« Rus’ descend ! Tu sais que je peux pas monter. » Je laissais tomber ma tête dans le vide, gardant mes jambes bien suspendu après la branche de l’arbre. Wilma poussait un petit cri en me voyant, ce qui déclenchait aussi mon hilarité. J’avais toujours été le plus aventurier de nous deux, j’étais aussi celui qui se faisait le plus mal. Je la regardais, alors que mes lunettes tombaient et qu’elle les rattrapait aussitôt. « Merci. » Là je devais bien admettre que si je ne descendais pas, j’allais rester percher sur cet arbre sans savoir comment y descendre. J’avais toujours eu de la difficulté avec ma vision et sans lunette j’allais facilement me retrouver dans une situation embarrassante. J’entendais alors le bruit qu’on ne désir jamais entendre, je voulais m’agripper à la première chose que je voyais, mais trop tard. Dans un crac sonore, la branche se brisa et je m’étalais sur le sol regardant ma sœur au-dessus de moi. « T’es trop con ! » Je riais de plus belle, la chute n’avait pas été si haute et je n’avais pas mal, mais à dix ans on est à toute épreuve ! Je me relevais, remettant mes lunettes sur mon nez. Elle me jetait un regard d’exaspération, me tendant un billet de vingt. « Maman a dut aller travailler, elle a dit qu’on pouvait s’acheter ce qu’on voulait pour dîner. » Je prenais l’argent tout en me pinçant les lèvres. Contrairement à bien des enfants de mon âge, moi et Wilma, on devait souvent de débrouiller seuls. Notre père nous avait quittés, alors qu’on avait que deux ans. Je dois dire je n’ai aucun souvenir de lui. Donc elle enchaînait les petits boulots pour subvenir à nos besoins en dehors de son emploi principal. Je prenais la main de ma jumelle, nous n’étions pas identiques, mais ça nous importait peu. Marchant dans les rues de Manhattan, on parlait de tout et de rien jusqu’à aboutir devant un mcdo. « Ça te va ? » Elle me faisait oui de la tête et je poussais la porte pour que nous rentions. J’essayais toujours de commander raisonnablement, mais étant un gros mangeur même à dix ans, j’avais du mal. Pourtant, je savais qu’on ne devait pas gaspiller l’argent ainsi. Assis à une table, je mangeais tout en faisant le pitre. Je ne savais faire que cela après tout, mais bon voilà, on ne change pas si facilement. Au moins, j’avais le mérite de faire rire ma sœur et ça me suffisait. Je savais comment ça pouvait l’inquiéter le fait qu’on soit laissé à nous même, mais au moins on n’était pas seul. Elle me tendait ses restants et comme un aspirateur j’engloutissais le tout. On ne restait pas bien longtemps assis dans ce fastfood, valait toujours mieux rentrer. La journée touchait à sa fin et le soleil ne tardait pas à se coucher quand on franchissait le porche de notre immeuble. Je voyais Wilma pousser un bâillement tandis qu’on montait les marches pour arriver sur notre pallier. Une porte s’ouvrit et je tournais la tête pour regarder la voisine. Une femme à l’allure fantomatique, mais elle restait gentille. Enfin, tant que je n’entrais pas chez elle. L’odeur de son appartement me levait bien vite le cœur, sans parler de ses milliers de chats. « Vous voulez manger les enfants. » Je souriais, je n’allais tout de même pas être impoli, bien que franchement je n’aime pas particulièrement sa nourriture. En plus, j’avais peur qu’elle nous donne les cannages de ses chats ! « On a mangé, merci. » Elle nous souriait. « Ne vous gênez pas si vous avez besoin de quoique ce soit. » Je la remerciais une nouvelle fois, avant d’entrer chez moi à la suite de Wilma. Comme ces soirs où notre mère n’était pas là, on s’installait devant la télé pour regarder tout ce qu’on n’avait pas le droit de regarder. Et c’est en peu de temps qu’on s’endormait, tête contre tête en se tenant toujours la main.

Assis à Central Park, je tenais entre mes mains le seul souvenir que j’avais de mon père. Ma mère m’avait déjà dit que c’était un musicien reconnu, mais je n’avais jamais trouvé ses albums. En plus, qui pourrait être reconnu en jouant du violon ? C’était la question que je m’étais souvent posé avant d’en jouer à mon tour. Ma mère m’avait montré comment tenir l’archet et livré à moi-même, j’avais appris à en jouer. Au début, les notes étaient insupportables. On aurait dit un chat la queue prise dans la porte. J’avais longtemps cru que je finirais sourd avant de savoir en jouer, mais finalement je m’étais amélioré et j’en étais fière. Aujourd’hui, je joue même sans partition. J’allais me réfugié dans le parc parmi toute cette verdure pour laisser naître la mélodie en moi. Je regardais les joggeurs matinaux, tout en prenant mon archet je laissais les notes exprimer ce moment paisible. Fermant les yeux, je me laissais m’envahir par la symphonie. « Rus’ ! » J’ouvrais les yeux, relevant la tête pour voir Wilma qui me regardait les mains sur sa taille. « Tu viens sinon tu vas manquer les cours ! » Contrairement à ma sœur, j’étais plus facile à sortir du lit. Et puis, ça me permettais de venir ici pour pratiquer. Je rangeais mon instrument dans son étui, me levant pour la suivre. Elle s’était déjà mise en chemin et alors qu’elle arrivait sur le trottoir, je voyais le bus scolaire passer devant elle. Je me mettais aussitôt à courir pour rattraper celui-ci, mais j’arrivais trop tard. Il avait embarqué Wilma, mais pas moi. Pestant, je me mettais à courir derrière celui-ci tel Peter Parker dans Spiderman, seulement j’avais pas les pouvoirs de l’araignée. Tenant mon étui d’une main, je faisais signe à l’autobus de s’arrêter. Derrière celui-ci, je voyais des amis de ma sœur rire aux éclats. On avait beau avoir passé quinze années de notre vie ensemble, aujourd’hui pour moi et Wilma c’était différent. Elle avait fait le choix de devenir populaire, tandis que moi je me concentrais sur mes jeux virtuels et ma musique. Je ne lui en tenais pas rigueur, après tout on n’allait pas rester collé comme des aimants toute notre vie. Elle faisait son chemin et moi le mien, sachant mutuellement qu’on serait toujours là l’un pour l’autre. L’autobus s’arrêtait finalement, seulement mon regard s’était porté sur une fille marchant sur le trottoir. Sa poitrine rebondissait au gré de ses pas. N’ayant pas capté l’arrêt du véhicule que je coursais, je rentrais dans celui-ci de plein fouet. Projeter sur le sol par l’impact, je regardais autour de moi, laissant des rires résonner autour de moi. Je poussais un soupire, me dirigeant vers la porte que le chauffeur ouvrait. « Arrêtez quand on vous le demande vous savez pas faire ? » J’étais un peu remonté, mais surtout contre moi. Passant entre les sièges, je croisais le regard de Wilma. Inutile de dire qu’elle évitait le mien, et je prenais place à côté d’une rouquine qui me souriait. Je la regardais poussant un soupire. « Sans commentaire veux-tu. » Me passant une main dans les cheveux, je replaçais mes lunettes sur mon nez. Elle émettait un rire et je me mettais aussitôt à sourire.  

« Oh my god ! » Je refermais la porte de la chambre de mon colocataire, j’allais lui demander quelque chose, mais je ne m’attendais aucunement à me retrouver nez à nez en pleine activité physique. Je sentais mes joues rougirent, secouant la tête je m’éloignais. La porte s’ouvrait derrière moi et je tournais la tête pour voir ce dernier sortir de sa chambre. « Tu tombes bien ! » J’ouvrais grand les yeux, il plaisantait ? Pourquoi je tombais bien ? Il déposait sa main sur mon épaule et je le regardais en fronçant mes sourcils. « J’ai plus de capote ! Tu peux aller m’en chercher. » Pardon ? Si ma mâchoire avait pu se faire la malle, ça aurait été à ce moment précis. C’était quoi ce plan à la con ? Autant me demander d’aller chercher des tampons pour sa copine ! « Euh… » Il me regardait et je m’en mordais la lèvre inférieur en roulant des yeux devant tant d’absurdité. « Tu peux y aller toi-même ! » Il soupirait. Je le sentais mal là. « J’irais bien moi-même, mais je vais pas la laisser-là seule. Des plans pour qu’elle refroidisse. Et tu serais pas trop le dude à la tenir chaude. » J’affichais un air blasé, s’il voulait que j’aille lui chercher ses capotes, il pouvait toujours courir ! « Bon je t’échange mon Ultimate Spider-Man numéro 1 contre ce service. » Non, c’était à ce moment-là que ma mâchoire pouvait se décrocher. Il était fou ça valait bien plus que ce service, mais ça il devait bien s’en foutre. Ce numéro est d’une rareté. Je mettais ma main sur mon épaule. « Marché conclu ! » J’allais devenir le nouveau propriétaire d’un comic, sans doute que la plus part des mecs auraient sans hésité choisit la fille. Mais pas moi, je suis trop une plaie avec les meufs. À part Wilma et Jilly, je suis mieux de faire une croix sur mes chances de me rapprocher d’une fille. Autant dire que décembre 2012 arriverait plutôt que prévu. Mais bon je m’assume complètement, même si je ne le cri pas non plus sur tous les toits. Seuls mes amis les plus proches sont au courant et je dois dire que je suis pour eux une bonne plaisanterie. Même s’ils continuent à se demander comment je fais. Surtout que depuis quelque mois, je travaille au Hottie Club et un DJ ça a tout de même du succès. Moi je reste au point mort, mais faut dire avec ma maladresse c’est pas étonnant. « Je reviens. » Sans le laisser dire un mot de plus, je quittais notre appartement dévalant les marches. Minute. Je m’arrêtais sur le trottoir, me retournant pour regarder en direction de notre appartement. « Hey ! » J’attendais à peine pour le voir ouvrir la fenêtre et me regarder. Bon je n’allais pas être sympa, mais osef ! « Je prends quoi comme capote ? » Les passants autour de moi, me jetèrent des regards, mais là encore je m’en foutais. Il me disait ce qu’il désirait, et levant les pouces, je partais lui acheter ce qu’il désirait. C’est devant le rayon de condom que je réalisais que c’était en fait la première fois que j’en achetais. J’allais prendre une des boîtes quand j’entendais le bruit d’un caddie. Sur les nerfs, j’envoyais voler plusieurs paquets de préservatif partout autour de moi. J’essayais de les rattraper, mais l’un d’eux atterrissait sur la tête d’une vieille femme. Je la regardais, lâchant tout ce que j’avais dans mes mains, je dévalais l’allée pour me précipiter à la caisse. J’avais l’air d’un pauvre voleur, mais c’était loin d’être le cas, j’étais simplement gêné.

Il existe des gens avec qui on n’a pas besoin de parler pour ce comprendre. C’est ce que j’ai toujours vécu au côté de Jilly. Ce n’est pas pour rien qu’elle est ma meilleure amie. Si on me demandait pourquoi pas plus ? Je ne pourrais simplement pas répondre. Je n’ai jamais envisagé ce genre de relation, tout est trop naturel entre nous. Elle est bien la seule fille qui me connait vraiment, si je ne prends pas en considération ma sœur. Pourtant, notre relation c’est toujours résumer à être ainsi, aucune prise de tête, aucune ambigüité. Au moins ainsi, je sais qu’il n’y a pas de peine possible. Aucun cœur brisé. Pourtant, je pourrais décrocher la lune pour cette fille. J’avais immédiatement accourut lorsqu’elle m’avait téléphoné. Je savais pour sa prise de sang, mais je n’avais rien dit. Inutile. Je la prévenais déjà assez, mais ce n’était pas pour cela que je retenais un : Je te l’avais dit. Non, je ne disais rien parce qu’elle avait autre chose en tête et ce commentaire n’était pas utile. Elle n’avait pas besoin de l’entendre. J’étais assis sur son lit, la regardant tandis qu’elle me disait être effrayé. Je l’étais aussi d’une certaine façon, je m’inquiétais pour elle, mais je savais aussi que je serais là pour elle quoi que serait la nouvelle. Je déposais ma main sur les siennes, la regardant avec un sourire confiant. Je voulais qu’elle se sente bien, qu’elle décompresse. C’est à ce moment précis que le téléphone retenti me faisant sursauter. Elle avait bondit pour se lever. Je la regardais croisant mes doigts et déposant mes bras entre mes jambes. Elle était en pleine panique, je lui faisais signe de respirer avant qu’elle ne me demande quoi faire. Ça me semblait évidant, quoique ce ne fût pas moi qui attendais cette nouvelle. J’étais quand même impatient de savoir. « Répond ! » Ma voix avait été posée, je n’allais pas non plus la brusquer, même si ce n’était pas l’envie qui me manquait tout d’un coup. Elle me faisait dos et j’en profitais pour me mordre la lèvre inférieure tout en laissant ma jambe montrer mon impatience. Les paroles ne venaient pas jusqu’à moi, je n’avais pas la moindre idée de ce qui était dit. C’est seulement lorsqu’elle se retournait, que je me levais pour la prendre dans mes bras. Elle n’avait pas besoin de mot, je n’avais même pas eu besoin de regarder l’expression de son visage. Je la connaissais et c’est sans aucune parole ni geste, que j’avais compris. J’appuyais sa tête contre mon épaule, glissant mes doigts dans sa chevelure flamboyante. « T'inquiète ça va aller. Je te lâche pas… » Je n’avais pas l’intention de partir, même si cet enfant n’était pas le mien. Je n’allais certainement pas la laisser seule. Je serais peut-être nul, mais tant pis. Elle allait avoir besoin de moi et je n’aurais qu’à apprendre à changer des couches. Si tant de personne ont des bébés c’est que ça doit pas être si dure que ça !
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